Préambule : Visite guidée pour les bureaux d’études chez Capic, une élite de la cuisson

 La tradition a pu de nouveau se perpétuer à Brest. Les bureaux d’études, présents la veille des 24 H, ont été accueillis par les équipes de Capic pour une visite guidée des ateliers

Capic, entreprise française spécialisée dans la fabrication de matériel professionnel de cuisson pour la grande cuisine ou l’industrie alimentaire a ouvert ses portes et a reçu en toute simplicité, les membres consultants Resto France Experts le 20 mars après-midi dans leurs bureaux situés à Quimper.

Le programme était convivial et riche en informations : Après une présentation de l’entreprise, de ses valeurs, des nouveautés, Capic a partagé avec fierté son actualité récente : l’obtention du label EPV (entreprise du patrimoine Vivant) par l’INMA (Institut National des Métiers d’Art). Un label prestigieux qui confère au fabricant une vraie reconnaissance de son savoir-faire de 70 ans

Précision et excellence sont les maîtres mots de cette expérience immersive proposée aux bureaux d’études. Après avoir découvert les différents postes clés de leur fabrication, la visite s’est achevée avec un événement solennel : le président de RFE a symboliquement planté un prunus dans le parc des bureaux de Capic, scellant ainsi une alliance prometteuse pour le futur.

21 Mars – Cap sur les Ateliers Capucins,

un lieu unique à Brest pour une journée riche d’avancées

La matinée débute avec le conseil d’administration pour le Président et ses 13 membres du bureau. Puis vient le temps de l’assemblée générale avec les adhérents, un rendez-vous important au cours duquel, le Président, Marc Grandmougin et le trésorier,  Daniel SEVRIN,  présentent le rapport moral et financier pour l’exercice 2023. Avant de clôturer la séance, les adhérents sont invités à voter  pour le renouvellement des membres du conseil d’administration.

La plénière, deuxième temps fort pour les adhérents

 

Les nouveaux visages de l’association

Ils ont rejoint l’association quelques semaines auparavant et ils sont présents et fiers de présenter leur entité.

Consultant ou fabricant, 5 nouvelles structures, ont rejoint pour 2024 Resto France experts :

AV SYSTEM

Vincent FERNANDEZ

DREYER

Nicolas LION

INTERFACE STUDIO

Sami JDAINI

TRUE REFRIGERATION

Julien LEGUY

EVDV FOOD CONSULTING

Eric VANDEVELDE

En Mars 2024,

 Resto France Experts

c’est 185 adhérents

soit 110 entreprises

Rappelons le : l’objectif à la création de Resto France Experts était de réunir des compétences complémentaires, dans le but de devenir plus sachant et offrir aux clients le meilleur service possible. Aujourd’hui, nous sommes ravis de constater que cet objectif est pleinement réalisé et que l’association s’enrichit chaque année de nouveaux talents et nouvelles expertises.  Cette réussite souligne la valeur de la diversité des compétences au sein de notre association

Intervention  » Economat des armées »

Sylvain CHAMPEAU, Directeur adjoint à l’économat des armées a pris la parole pour présenter l’établissement centenaire qui accompagne les forces armées. L’établissement est un établissement public à caractère commercial.

Financièrement autonome, l’ Economat des armées ne perçoit pas de subvention publique. Ses opérations financières sont assurées et certifiées par un comptable depuis 2014.

L’objectif de son intervention était de donner à voir les sujets, les attentes de l’économat des armées  qui pourraient être pertinents pour les adhérents dans leurs domaines d’expertise respectifs.

Equipements sous pression (DESP)

Interpellés il y a quelques mois sur le sujet, Daniel SEVRIN et  Fabian GANTOIS sont allés à la recherche d’informations

DESP est une règlementation qui est une directive européenne qui concerne les équipements sous pression.

Un ESP est un appareil ou enveloppe, consacrés à la production ou la fabrication, contenant un fluide* à une pression supérieure à 0,5 bar. Ces équipements présentent un risque important en cas de défaillance ou de perte de confinement tels

  1. Risque d’explosion, d’inflammation et de dispersion d’un fluide dangereux
  2. Blessures, détérioration de l’outil de travail, arrêt de production, pertes financières)

Par le passé, l’homologation des équipements sous pression était assurée par le Service des Mines ( Poinçon à tête de cheval sur les plaques signalétiques)

Aujourd’hui la réglementation en vigueur date de 2014 et elle est européenne.

Obligations réglementaires pour l’industriel, obligations réglementaires pour l’exploitant, de parte et d’autres, Fabian Gantois et Daniel présentent les principes généraux.

  • Détermination des risques
  • Vérification des installations et contrôle qualité
  • Suivi en exploitation

Sommes-nous concernés ?

A minima, les bureaux d’études doivent

  • A minima – dans le CCTP, demander aux entreprises titulaires du marché de fournir le tableau de recensement des équipements qu’ils fournissent
  • A maxima – dans le CCTP, confier à l’entreprise titulaire du marché la rédaction du plan d’inspection (*)

 

Pour les fabricants

  • Être en mesure de fournir toutes les informations techniques liées à la DESP, en particulier la Catégorie de risque de leurs groupes

Régularisation des installations  = deadline 19 août 2024 pour se mettre en conformité

Glissance des sols

Florence ORZECHOWSKI prend la parole pour sensibiliser les adhérents à ne thématique qui les concerne tous de près ou de loin : la glissance des sols.

A ce jour, la norme en vigueur est NF P 05-011 qui va classer tous les locaux du bâtiment d’une manière générale en fonction de la résistance à la glissance qui va leur être imposée. Dans cette norme, d’autres normes qui vont donner des essais pied nus, pieds chaussés.

Le point de vigilance pour les adhérents est sur la norme :   Pied chaussés suivant la NF P 05-012 qui s’applique aux locaux de la fabrication de produits alimentaires au sens recommandation R 462

R462 , document disponible sur Ameli ou l’INRS qui donne des recommandations pour aider au choix du revêtement de sol.

Pour mieux comprendre cette norme, Florence retrace les différentes évolutions de cette norme depuis sa  mise en place en 2025 jusqu’en 2019

 Face aux difficultés rencontrées par la commission concernant la révision du seuil µ=0,3, imposé par la recommandation R.462, la commission a décidé de lancer l’enquête publique en ne présentant que les deux premières parties consensuelles :

– Les classes au plan incliné PN

– Les classes au plan incliné PC

Les locaux agroalimentaires classés avec le coefficient µ =0,3 sont retirés de la norme et sont en cours d’étude d’évaluation pour la prochaine révision de la norme

L’enquête publique s’est terminée le 12 janvier 2024 et le dépouillement des résultats est en cours par la commission.

En attendant la publication de la nouvelle norme vers fin 2024, les locaux agroalimentaires seront couverts :

– Pour les revêtement à base de résine et les sols souples seront couverts par leur Avis Technique ou Document Technique d’Application (DTA) ou la recommandation R.462

– Pour les revêtements carrelage : QB UPEC – référentiel QB32 (Carreaux céramiques pour revêtements de sol) ou la recommandation R.462

Les Contenants

L’abandon du tout jetable est un sujet majeur pour atténuer l’impact sur l’écosystème.

Resto France Experts a voulu identifier les voies possibles pour réussir ce challenge. Ces voies sont des approches novatrices. 

Une réflexion est menée depuis des mois par un groupe de travail au sein de Resto France Experts, dont les portes paroles sont  Nicolas Richard Béthry AC2R et William Warrener AGENCE SPOON.  Une réflexion qui a nécessité beaucoup d’échanges rendus possible grâce à la contribution de nombreux adhérents du collège fabricant.

Pourquoi cette réflexion ?

Rappel de la genèse : une réforme d’état avec les deux lois egalim et Agec. Ces deux lois ont provoqué un bouleversement des métiers et de fait engendré de nombreuses interrogations. Ainsi, il a fallu s’adapter et nécessairement mettre en place de nouvelles de méthodologies

Un memento est disponible.

Son objectif : apporter des solutions pour l’accompagner la transition vers les contenants

Bien évidemment, il se doit d’être évolutif