Préambule : Visite guidée pour les bureaux d’études chez Capic,

une élite de la cuisson

 

Capic, entreprise française spécialisée dans la fabrication de matériel professionnel de cuisson pour la grande cuisine ou l’industrie alimentaire a ouvert ses portes et a reçu en toute simplicité, les membres consultants Resto France Experts  le 20 mars après-midi dans leurs bureaux situés à Quimper.

Le programme était convivial et riche en informations : Après une présentation de l’entreprise,  de ses valeurs, des nouveautés et Capic a partagé avec fierté son actualité récente : l’obtention du label EPV (entreprise du patrimoine Vivant) par l’INMA (Institut National des Métiers d’Art). Un label prestigieux qui confère au fabricant une vrai reconnaissance de son savoir-faire de 70 ans

Précision et excellence sont les maîtres mots de cette expérience immersive proposée aux bureaux d’études. Après avoir découvert les différents postes clés de leur fabrication, la visite s’est achevée avec un événement solennel : le président de RFE a symboliquement planté un prunus dans le parc des bureaux de Capic, scellant ainsi une alliance prometteuse pour le futur.

21 Mars – Cap sur les Ateliers Capucins,

un lieu unique à Brest pour une journée

riche d’avancées

La plénière, deuxième temps fort pour les adhérents

Les nouveaux visages de l’association

 Ils ont rejoint l’association quelques semaines auparavant et ils sont présents et fiers de présenter leur entité.

Consultant ou fabricant, 5 nouvelles structures ont rejoins pour 2024 Resto France experts :

DREYER

Nicolas LION

TRUE REFRIGERATION

Julien LEGUY

INTERFACE STUDIO

Sami JDAINI

AV SYSTEM

Vincent FERNANDEZ

EVDV FOOD CONSULTING

Eric VANDEVELDE

En Mars 2024, Resto France Experts

c’est 185 adhérents soit 110 entreprises

Rappelons-le : l’objectif à la création de Resto France Experts était de réunir des compétences complémentaires, dans le but de devenir plus sachant et offrir aux clients le meilleur service possible. Aujourd’hui, nous sommes ravis de constater que cet objectif est pleinement réalisé et que l’association s’enrichit chaque année de nouveaux talents et nouvelles expertises.  Cette réussite souligne la valeur de la diversité des compétences au sein de notre association

Intervention « Economat des armées »

Sylvain CHAMPEAU, Directeur adjoint à l’économat des armées a pris la parole pour présenter l’établissement centenaire qui accompagne les forces armées. L’établissement est un établissement public à caractère commercial.

Financièrement autonome, l’ Economat des armées ne perçoit pas de subvention publique. Ses opérations financières sont assurées et certifiées par un comptable depuis 2014.

L’objectif de son intervention était de donner à voir les sujets, les attentes de l’économat des armées  qui pourraient être pertinents pour les adhérents dans leurs domaines d’expertise respectifs.

Depuis des années, les acheteurs publics choisissent essentiellement leurs prestataires sur le critère du prix, et affectent un trop faible coefficient de pondération sur les critères méthodologiques. Cela vaut pour les prestations intellectuelles et plus particulièrement pour les missions d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO) pour lesquelles nous observons des critères prix pondérés à 40%, 50%, voire à 60%. En effet, une idée reçue chez bon nombre d’acheteurs publics serait de considérer qu’un critère financier prépondérant permettrait de défendre les intérêts du donneur d’ordre, et qu’ainsi il participerait à la bonne gestion de l’argent public. De fait, la surdétermination d’un critère financier empêche mécaniquement toute prise en compte d’autres critères. Dans ce contexte, la fonction d’acheteur public devient dominante, aux dépens de la fonction de maître d’ouvrage.

Pourtant, les évolutions successives de la règlementation en matière d’achat public insistent sur la nécessité de retenir l’offre économiquement la plus avantageuse c’est-à-dire celle qui satisfait au mieux l’ensemble des critères d’attribution du marché, qualité et prix, définis par l’acheteur. Rappelons que l’objectif pour un donneur d’ordre est de retenir le « mieux disant ». Ainsi, le choix de l’offre économiquement la plus avantageuse s’oppose à celui du « moins disant », fondé sur le seul critère financier.

Il est urgent d’alerter les acheteurs publics sur les conséquences du choix de l’AMO sur un critère financier trop important qui neutralise de fait les aspects qualitatifs des offres. Une telle pratique, en aucun cas gage de qualité, affaiblit le secteur économique de l’ingénierie et du conseil et met en danger la pérennité de structures indépendantes et à taille humaine qui représentent 80% du secteur.

Les acheteurs publics doivent savoir comment sont constituées les offres dans les missions d’AMO, et quels sont les prix raisonnables qui s’appliquent au métier des consultants, qu’ils soient experts, seniors ou juniors. Parce que la compréhension des contextes et des enjeux, le recueil des données, leur exploitation et leur analyse, et les préconisations qui en découleront, nécessitent des qualifications, des compétences et des références qui se rémunèrent à un « juste » prix. En ce sens, la définition d’une prestation d’AMO n’est pas standardisée ; elle n’est ni comparable ni interchangeable avec d’autres prestations.

Nous rappelons ici trois dispositions du Code de la Commande Publique qui facilitent la recherche du mieux-disant :

–  La réalisation d’un sourcing en amont, au stade de la définition du besoin, notamment sur le contenu de la mission, son estimation financière, la composition de l’équipe pluridisciplinaire, les critères de choix des offres, la procédure à mettre en œuvre ;

–  Le recours possible, pour ce type de missions, et quel que soit le seuil, aux procédures de mise en concurrence qui autorisent la négociation, souvent au travers d’auditions où l’acheteur peut échanger avec les candidats, mesurer leur capacité d’écoute, la compréhension des enjeux et mieux juger de leur implication dans le projet;

–  L’obligation de détection des offres anormalement basses, et pour les candidats la nécessité de justifier leur prix, en particulier : nombre de jours total de mission, nombre de jours par étape ou par thématique, nombre de consultants impliqués, nombre de jours par consultant, prix de journée des consultants par catégorie (expert, sénior, junior, secrétariat…), sous-détails des prix de journée.

…et quelques bonnes pratiques font la réussite dans le choix des prestataires d’AMO en général :

  • –  Un cahier des charges de la mission qui soit le plus exhaustif possible et qui définisse a minima le contexte, les enjeux, les données disponibles, le contenu de la mission, le nombre de réunions, les compétences attendues, les principales étapes, les délais ;
  • –  Une note méthodologique à produire par l’équipe pluridisciplinaire qui soit encadrée, limitée et strictement personnalisée, adaptée au contexte et aux enjeux et dans laquelle les consultants en charge de la mission seront nominativement présentés.
  • –  Des critères et sous-critères de choix des offres détaillés, où la méthode et les moyens priment sur l’offre financière. On préfèrera la cohérence de l’offre plutôt que son montant. Le critère du prix viendra alors départager des offres équivalentes sur la méthode et les moyens affectés.Certes, la tentation du moins-disant est forte pour des acheteurs publics dont les budgets sont de plus en plus contraints. Mais les maîtres d’ouvrages doivent savoir qu’à un prix trop bas, peuvent souvent correspondre un travail bâclé et une disponibilité limitée des intervenants. Cela créé l’opportunité de réclamer des avenants en cours de mission, dégrade la relation entre les prestataires et leurs clients, et peut conduire à la perte de confiance indispensable entre un maître d’ouvrage public et son assistant. Au final, l’acheteur paye le prix fort.Pour toute prestation intellectuelle, il serait raisonnable de pondérer les critères de choix des offres en limitant à 30% le seul critère financier et à 70 % ceux liés notamment à la compréhension des enjeux, la méthodologie de conduite de la mission, les moyens humains déployés, les délais… Le choix du prestataire requiert ainsi une forte expertise de la part de l’acheteur comme de la part du maître de l’ouvrage.

    Le Collège AMO CINOV UNTEC* a rédigé un guide à l’intention des maîtres d’ouvrage publics, « 52 missions d’AMO pour vos projets » (www.choisirsonamo.fr) dans lequel les Acheteurs peuvent retrouver les bonnes pratiques associées à la commande des prestations d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage. Ces ressources peuvent être diffusées sans restriction et venir s’enrichir des expériences de maîtres d’ouvrage.

    Ainsi, nous réaffirmons qu’il est de la responsabilité collective des acheteurs et des prestataires d’AMO de parvenir ensemble à une commande publique efficace, efficiente et responsable, où le besoin exprimé par les maîtres d’ouvrage est pleinement satisfait par des consultants qualifiés, compétents et exigeants. Ce cercle vertueux a un coût, que chacune des parties doit mesurer lors du lancement de la consultation et de la remise de l’offre. Il en va de la performance de l’achat public et de la pérennité des structures de prestations intellectuelles.

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Le Collège AMO CINOV-UNTEC

 

EQUIPHOTEL

Une participation actée pour Resto France Experts, prise en main par Olivier ROBINOT et Pierre KASKASSIAN ;

Equiphotel est le salon référent de la restauration et de l’hôtellerie en Europe.

Resto France Experts a le privilège d’avoir à sa disposition gracieusement un stand du 3 au 7 novembre 2024.

Le stand aura pour thématique principale «  Les contenants sans plastiques ».

Il y aura également un espace axé vers l’innovation avec les Géo Trouvetou et un espace conférence avec des responsables d’exploitation qui viendront partager leurs problématiques.

 

CINOV Restauconcepteurs

Gilles CASTEL en sa qualité de président, a souhaité profiter de ces 24 H brestoises pour présenter le syndicat de la chambre patronale aux nouveaux adhérents.

CINOV regroupe 14 syndicats, 15 chambres régionales des métiers de la prestation de services intellectuels, du conseil, de l’ingénierie et du numérique

C’est également, 153 milliards de CA et 1,1 million de collaborateurs

Depuis 3 ans, le taux de croissance du nombre d’adhérents Restauconcepteurs est de + 63% !

Gilles Castel énumère tous les avantages à adhérer au syndicat (juridique, réemploi, veille réglementaire, formation….)

Le CINOV est un syndicat très actif avec des participations à de nombreux salons (EQUIPHOTEL, SIRHA°

Autre évènement important : une convention est organisée le 30 et 31 mai à Toulouse accessible à tous. Intervenants de renoms le matin, tables rondes l’après-midi, les échanges seront de qualité et instructifs.

Enfin, création d’une bande dessinée pour la formation et l’alternance des Restauconcepteurs, à destination de jeunes souhaitant intégrer le secteur.

L’Académie

Lancement officiel de l’Académie,

Charles-Pierre DE POMMERY, référent de l’Académie, présente et appelle un à un chaque membre. Il enchaine avec la présentation du logo, affiche  l’identité visuelle et explique que cette dernière reste proche de celle de Resto France Experts pour une cohérence en termes de communication.

« L’académie est une émanation de Resto France Experts » déclare t’il.

Rachel FRACHISSE, membre de l’équipe, prend la parole à son tour  et présente la fiche programme.

La présentation se poursuit avec l’énumération des différents modules, la présentation du diplôme et

la communication des dates des premières sessions.

Pour clore le lancement, Frédéric VINCKE, autre membre du comité, annonce la création dans la soirée d’un groupe WhatsApp pour favoriser la communication sur les sujets des modules et garder le lien sur les sujets liés à la formation.

 

 

La réunion se termine avec le traditionnel quizz, un rappel du programme pour la fin de soirée et le lendemain avec la visite de la base navale.

PROCHAINES 24 H à PORTO les 3 et 4 octobre